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Le camembert était un président. Ou le contraire.

Le camembert était un président. Ou le contraire.
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Le camembert était un président. Ou le contraire.
6 mars 2006

Jour après jour, Life is Good. Enfin, ça se discute.

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Demain, des jeunes vont manifester. Demain, à la même heure, au lieu d’être parmi eux, j’essayerai de rattraper ma moyenne à la con d’histoire, en planchant sur une soit disant « œuvre » vieille comme l’humanisme.

Puis je sortirais dans le froid, et j’irais vider le dégoût que j’aurais pas pu vider à la manif. J’irais jouer ma rebelle à Mac Do, à faire des batailles de milk-shake avec des pailles. Quelques minutes pas loin de lui, sa main dans la mienne, mes yeux qui cherchent les siens, juste quelques minutes pendant lesquelles je sentirais sa présence et que forcément tout ira bien, puisque il sera là. Un bout de temps avant qu’il ne reparte dans son bus, et moi dans mon lycée, juste pour une heure, d’histoire encore, la seule heure supplémentaire que j’aurais pu passer avec lui, bien sur. A la fin de mon heure de cours, je ressortirai encore, mais ce coup ci je serais sage, promis. Je me baladerai en ville, seule ou accompagnée, je regarderais les gens pressés, ceux qui ont des trucs à faire, écoutant le claquement de leurs talons sur l’asphalte, m’enivrant de l’odeur de cigarette froide qu’ils laissent derrière eux. Je sillonnerai ces rues que j’ai longées tellement de fois depuis que je suis ici, sur un trottoir ou l’autre, ou les deux,  peu importe. Je marcherai sur les traces des millions de gens qui seront passés là depuis des siècles. Des hommes d’affaires, des mères de famille. Des soldats, des étudiants. Des riches, des pauvres. Des vivants, des morts.

Puis j’attendrais mon bus à la con pendant trois mille ans, le temps de voir passer 4 fois son bus à lui, d’avoir eu 4 fois envie de monter dedans et de le rejoindre, de m’être retenue 4 fois. Puis de regretter, 4 fois. Mon bus arrivera enfin, il fera nuit et l’intérieur éclairé paraîtra tout flou derrière la vitre embuée. Je monterai, sans un mot, le chauffeur me lancera un regard oblique comme à chaque fois que je fais ça. Je me dénicherai une place assise, dans un coin tranquille, histoire de pouvoir observer la scène. Je détaillerai les gens, m’imaginant leur vie. Leur enfance, leur présent, leur mort. Des fois je sourirais. Des fois nan. Puis je me passionnerai pour le petit bout de fille qui me fixait depuis le début du voyage, et ce jusqu’à la fin. Jusqu’à que je quitte le trop de chaud et le trop de monde, pour le froid et la nuit. Puis pour chez moi. Mes parents, mon chat et mes CDs de Coldplay qui tournent en boucle. Mon permanent manque de lui. Et le reste. Grumph.

Vivement la fin de l’hiver hein, parce que je tiendrais plus longtemps comme ça, mon optimisme commence déjà à avoir des tendances névrosées.

Fond musical : Twenty years; Placebo / Divine Excuse; Pleymo / Sunday Bloody sunday; U2.

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4 mars 2006

I love google.

De :

Baptiste G.
Envoyé le : jeudi 2 mars 2006 19:58:49

1 - Allez sur : http://www.google.fr

2 - Tapez le mot "miserable failure".

(cela veut dire " pauvre raté")

3 - Au lieu de cliquer sur "recherche google"  cliquez sur " j'ai
de la chance" (bouton de droite)

4 - Ne ricanez pas trop haut......

5 - Faites circuler le mot avant que Google ne réagisse...

[ Pour les flemmards, on arrive ici.)

26 février 2006

Êt ce jour là les petits écoliers chanteront l'hymne national en latin.

montage

24 février 2006

Marions-les.

Avertissement : cet article ayant été écrit en cours, et étant donc caricatural et forçant le trait à mort (wesh sa race), je décline toute responsabilité de perte de neurone ou de foutage de gueule de votre part. Merci et bonne lecture.

J’aime pas les mariages. C’est une prison administrative. Rien que le principe. S’unir à quelqu’un « jusqu’à ce que la mort nous sépare », je trouve ça super glauque.

Le seul mariage que j’ai trouvé cool, c’était parce que c’était celui de mon parrain. Enfin c’était surtout parce que j’avais 4ans. J’étais une petite demoiselle d’honneur qui fantasmait sur la grande robe blanche. D’ailleurs je portais les alliances. Des bagues rondes sur un plateau plat sans bords. Et cela me fut fatal, car ce jour là, Newton et le principe d’inertie se déchaînèrent sur la pauvre gosse que j’étais. Alors que je m’avançais dans l’allée, les bagues sont tombées et tout le monde s’est précipité à quatre pattes pour les ramasser (on à perdu ½ heure de la cérémonie à les chercher). Mon parrain à beaucoup rit, sa femme beaucoup moins. Mais que voulez vous, il y a toujours des rabats-joie.

Les mariages c’est niais. C’est rose et blanc. Ca sent les pralines et les choux à la crème.  C’est fadasse et ça coûte cher. Et ça se termine une fois sur deux en divorce. C’est beau l’amour.

Les mariages c’est hypocrite. Tu as l’obligation d’être heureux pour les mariés. Comme s’ils pouvaient pas l’être tous seuls. Le plus beau jour de leur vie, tu parles. C’est plutôt le dernier jour de leur vraie vie, le premier du reste.

Les mariages c’est long. Entre la cérémonie où on te rappelle l’origine de l’humanité et qu’il faut aimer son prochain et tout plein de conneries dans le genre, et le repas, 3entrées, 4plats et 10desserts, t’as largement le temps de crever d’ennui.

Mais je crois que le pire c’est la musique. En effet les DJ de mariages ne sachant pas qu’il existe tout un panel de musiques entre l’ave maria et la danse des canards, le niveau musical est plutôt souterrain. Et en plus tu dois faire genre de t’amuser. C’est la chenille qui redémarre…

Quoique non c’est peut être la famille le pire. Les « la prochaine fois c’est toi », comme si ton nom était le prochain sur la liste du serial marieur.  Les petites cousines qui t’écoutent raconter tes loves story désastreuses et déblatérer sur tes ex, des étoiles plein les yeux et des pralines plein la bouche. Le vieil oncle pervers qui veut t’emmener danser. La grande tante à bouche option « cul de poule » fuschia qui adore les smack baveux et t’en fout partout. Le pire c’est le water proof, qui part qu’au white spirit.

Et c’est toujours quand tu viens juste de te sortir des tentacules de ta grand mère, qu’un imbécile t’as entraîné dans une chenille endiablée, que t’as les pieds en dedans et un sourire de plante verte que LE beau gosse de la soirée pose (par hasard bien sur) les yeux sur toi. Le fils de l’ami de l’oncle du frère de la mariée. Bref, un mec canon. Là tu rougis, évidemment, et tu pars noyer ta honte dans la vodka.

Mais le truc c’est qu’évidemment t’es une des seules de la soirée qu’ait l’air à peu près merveilleuse (j’aime la modestie), et en plus tu fais super bien le sourire de la plante verte. Alors évidemment il vient te parler. T’es toujours en train de noyer ta honte, parce que, quand même, t’as eu grave l’affiche, alors t’en a pas mal à noyer.

« Bonsoir ». Juste à ce moment précis, il faut que tu t’étrangles on-ne-sait par quelle opération du saint esprit et au bout de 5minutes de lutte acharnée, t’arrives enfin à sortir un « salut » à la mode trachéotomisée. Enfin bon, tant pis, le contact est établi. Après, tu passes la soirée avec lui, à critiquer, la plupart du temps. Tout aurait pu marcher comme sur des roulettes si iavait pas autant de boulets à ce mariage :

Le couzin qui se ramène avec ses vieux jeux de mots : « couzineuhhh ! comment vas tuyau de poêle ? ». Ia des matins vaudrait mieux pas se lever et se pendre direct. (Je n’ai pas de spécimen de cette espèce dans ma famille, dieux merci).

Et le marié, l’esprit gavé de sucre glace (il faut l’excuser) qui se ramène, une coupe de champagne à la main « ahhh je vois que vous avez fait connaissance… ». Genre c’est cool que vous vous soyez rencontrés, reste plus qu’à ressortir le contrat d’union qu’on avait signé à votre naissance, et hop hop hop, le nouveau couple de la famille. Bouarf. Et là le mec qui te regarde, une pitié infinie au fond des yeux. Il y croit en plus ?!

Ah nan nan nan. Non, en fait c’était pas de la pitié. Comment tu sais ? Parce que le chapitre émotion-option-pitié, tu vas y avoir droit un peu plus tard. Au lancer du bouquet. Vous savez, quand toutes les jeunes (et vieilles) filles doivent se rassembler pour faire semblant d’attraper un bouquet tout moche ? Et là évidemment il faut que tes réflexes de basket ou d’autre chose, bref tes réflexes tout court te reprennent, et que tu l’attrapes, ce maudit bouquet tout moche.

« C’est toi la prochaine ». Regard amusé du matou. Nan, rectification. Il se fout carrément de ta gueule. Et là tu te demandes encore où tes jambes ont trouvées la force de te porter jusqu’au buffet.

Que viva la noche [Que viva el amor].

22 février 2006

T h e e n d : Il faut bien commencer par quelque part, pour moi ce sera par la fin.

Quick, quick, press pause button. Sit down slowly, and listen to me. Be quiet, don't do any noise. Lisen o me, yes, yeh, only some minutes, don't say anything. Forget everything else and come into my world. Come in front of the dreams' door, and enter in the infinite. Loose your mind in stars and dream....Danse into the sky, imagine another world, a world with no limit, without anybody, just you and me. Hold my hand. But don't forget to forget everything else. Don't forget to dream. But don't forget to be free. Catch me and hug me. Do you know that I need you? but shtt, don't say anything,shut up,I told you,dream...Fly away with me, to see a part of the univers together. But don't go too fast,please,take your time, don't burn your wings just for several seconds of eternity. Fly away but keep your feet on earth Breathe but don't drown yourself in the air. Heat you in the breath of my heart,it's not too cold, just as it has to be. Just enough to dream...I love you but you know that,don't you? but shtt,stay calm,don't shut this silence...look throught the sky, look at the space, huge and cold,but however you don't shiver at all....you're in my heart. You won't be cold again because I love you and I always will....See how the world turn wich such a grace,taste the magical soul of life,just some infinite things....Don't loose yourself, don't loose especially me. Be careful,don't walk too fast,you could break down the balance, no be quiet,just a moment,just time for some words. I love you.

[ ... ]

Ailleurs. : Les trucs dont tout le monde rêve mais que personne n'aura jamais.

Ici. : Ou la dure réalité de l'espace.

Là. : Les autres et moi. Surtout les autres en fait.

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